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(Un trésor monétaire découvert
à Buzău)
[1]
Aurel
Vâlcu
et Ana Dicu Un dépôt monétaire
a été découvert en 1970 à Buzău, dans le quartier Obor étant composé
de 43 monnaies et un bracelet en argent. Malheureusement, le bracelet
n’a pas été identifié dans les collections du musée où est conservé
le trésor. Le trésor est constitué
de 42 monnaies ottomanes frappées aux XVIIIe-XIXe
siècles aux quelles s’ajoute une monnaie polonaise frappée au commencement
du XVIe siècle. Toutes les monnaies sont perforées ce qui
prouve qu’elles ont été prises dans un collier. L’état avancé d’usure
des pièces ottomanes a fait qu’un tiers soient datés d’après les années
du règne du souverain qui les a fait frappées. 40 pièces sont des paras,
frappés pour les sultans Mahmud Ier (3), Mustafa III (13
exemplaires et une pièce frappé au Caire pendant la rébellion d’Ali
Bey), Abdulhamid Ier (16), Selim III (6) et Mahmud Ier
(1). Deux monnaies n’ont pas pu être datées précisément en raison de
leur état avancé d’usure. Une d’entre elles est certainement un para
frappé dans la deuxième partie du XVIIIe,
tandis que l’autre, très dégradée aussi, appartient plutôt aux émissions
du XVIIe siècle. Les 40 monnaies ont été frappées dans deux
ateliers: Kostantiniye (22) et le Caire (18), les deux concentrant à
peu près l’entière production monétaire du XVIIIe siècle.
La présence d’une monnaie polonaise du XVIe siècle dans un
trésor dont la dernière pièce remonte à la première décade du XIXe
siècle constitue une surprise; en même temps elle met des problèmes
quant à la persistance des pièces polonaises de ½ gros sur le marché
monétaire de la Valachie. Une si grande différence chronologique entre
la monnaie polonaise et le reste du trésor nous fait nous demander s’il
ne s’agit pas d’une “contamination” du trésor. Pour éclaire ce dilemme
on va analyser plusieurs dépôts monétaires qui ont la date post quem semblable proche à celle du trésor mis en question. Jusqu’à
présent nous avons constaté la présence de quelques monnaies polonaises
frappées au XVIe siècle dans la structure de trois autres
trésors: Roşu (1966) dép. d’Ilfov
[2]
, Cărămidarii de Jos (Bucarest)
[3]
et Giurgiu (Place Oinacu)
[4]
. Si dans le cas du trésor découvert à Giurgiu il
y a des soupçons de “contamination”, le trésor de Cărămidarii
de Jos nous donne la certitude qu’il a été intégralement récupéré, sans
ajouter des pièces étrangères au trésor. De même une importante observation
s’impose: les monnaies découvertes à Roşu, Buzău (Obor) et
Cărămidarii de Jos sont très usées par conséquent de leur
circulation, puis elles ont le même poids et le même diamètre que les
para. Vraisemblablement une partie des petites dénominations polonaises
qui se trouvaient encore sur le marché monétaire de la Valachie étaient
tellement usées qu’elles furent changées au même taux que les paras
ottomans. Les possesseurs ne faisaient pas la différence entre les deux
catégories monétaires. Les
pièces de ½ gros et un gros ont été frappées en grand nombre en Pologne
au XVIe siècle et ce n’est pas étonnant que des exemplaires
isolés peuvent encore être trouvés en circulation vers les années 1800-1810.
On constate, au XVIIe siècle la présence de plusieurs trésors
qui contiennent des pièces de ½ gros: Dragoslavele, dép. d’Argeş
[5]
, Ulmeni, dép. de Teleorman
[6]
, Târgovişte 1993
[7]
, Târgovişte 1925
[8]
, Verguleasa, dép. d’Olt
[9]
, Urziceni, dép. de Ialomiţa
[10]
, Bucarest, rue Baicului
[11]
, Pietrele dép. de Giurgiu
[12]
qui continuent aussi dans le siècle suivant. Des
documents du XVIIIe siècle font mention des gros polonais
parmi les monnaies qui avaient encore cours légal. De même, dans le
projet de la Chambre Aulique
[13]
du 18 juillet 1729 on trouve le gros changé au taux
de 4 sous tandis que le para avait une valeur fluctuante entre 3 et
4 1/2 sous. Si jusqu’ à présent on connaît seulement quatre trésors
qui prouvent le maintient des petites monnaies polonaises dans la circulation,
c’est probablement que leur nombre va se multiplier quand publiera plusieurs
dépôts monétaires avec le post quem au début du XIXe siècle. La
valeur des monnaies découvertes à Buzău est de 43 paras (nous avons
considéré que la pièce polonaise, très usée, était changée à parité
du paras ottoman; nous avons traité de la même manière la monnaie ottomane
du XVIIe siècle, non identifiée). En analysant les prix des
années 1809-1812 nous prenons connaissance qu’on pouvait acheter avec
43 paras, un seau de vin ou deux okkas de laine
[14]
.
Comme
nous avons déjà précisé la majorité des monnaies du trésor sont des
paras ottomans frappés dans les ateliers de Misir et Kostantiniye. Pendant
les règnes des sultans Mustafa III et Selim III, sur les monnaies frappées
à Istanbul (Kostantiniye) le nom de la ville est remplacé par Islâmbol. Les
plus anciens paras du trésor datent du temps de Mahmud Ier
(nos. 2 - 4). Pour le moment, la datation de ces émissions
se fait selon les années du règne du sultan; ce n’est qu’au temps de
Mustafa III que la coutume d’imprimer l’année de la frappe a été instituée.
Avant de continuer l’analyse des autres monnaies du trésor il faut faire
quelques précisions en ce qui concerne les dénominations frappées pendant
le règne du sultan Mahmud Ier. Sur les dénominations de haute
ou de petite valeur sont frappés des sigles dont, probablement, le but
était de contrôler la production monétaire. Malheureusement, jusqu’à
présent on n’a pas réussi à percevoir le sens précis de ceux-ci. Evidemment,
conformément à ces sigles on peut réaliser, au moins théoriquement,
une meilleure datation des émissions monétaires de Mahmud Ier.
Pour l’instant nous ne savons pas si des succès remarquables ont été
remportés dans ce sens
[15]
. Outre les sigles, sur l’avers et sur le revers des
dénominations ottomanes il y a aussi des ornements. Malheureusement,
les monnaies du trésor mis en discussion sont trop usées pour entrer
dans les détails. Depuis
le règne de Mustafa III, le para porte sur le revers l’année de la frappe
qui remplace le système des sigles de Mahmud Ier. On peut
considérer cette période comme une époque de transition de l’ancien
système des sigles puisque il y a des monnaies qui portent sur le revers
autant l’année du règne que le sigle. En ce qui concerne les petites
dénominations (par exemple le para), les sigles seront maintenus une
bonne partie du règne du sultan Mustafa III. Pour l’instant c’est impossible
de préciser le moment ou les sigles ont été définitivement retirés du
circuit. C’est sûr que les sigles étaient encore employés au commencement
du règne d’Abdulhamid Ier dans l’atelier de Misir
[16]
. Une autre observation qui regarde les émissions
monétaires de Mustafa III est l’existence des deux variantes de tuğra:
Mustafa han bin Ahmad al-Muzaffar Dai’ma (type I) et Mustafa bin Ahmad
al-Muzaffar Dai’ma (type II)
[17]
. Dix
paras frappés pour Mustafa III portent l’année de la frappe tandis que
pour le reste des 14 on ne peut pas préciser, à cause de l’usure, si
on a frappe l’année ou bien le sigle. Un problème spécial pose la monnaie
no. 11, frappée toujours au nom du sultan Mustafa III, mais
dans l’atelier du Caire, entre 1769 – 1771, quand survint, la révolte
d’Ali Bey. À la place de l’année de la frappe, la monnaie porte le sigle
no. 29 d’après Lachman
[18]
, qui marque les dénominations frappées en Égypte
dans cette période. Jusqu’à présent nous ne connaissons pas, dans les
trésors de la Valachie, l’existence d’une autre monnaie frappée au Caire
dans les années de la rébellion d’Ali Bey. De tout évidence ça ne veut
pas dire qu’il n’y a plus d’autres monnaies mais, malheureusement, on
a publié peu de trésors monétaires du XVIIIe siècle, grand
nombre furent seulement signalés ou publiés sans détails
[19]
. C’est
vrai que les petites dénominations (aspres et para) du XVIIIe
siècle sont difficilement identifiées à cause du degré d’usure des monnaies.
En général, les paras sont mal conservés,
ce qui explique l’actuel stade de la recherche. Pour le XVIIIe
siècle il y a des trésors formés exclusivement de paras et certains
comptent des milliers de monnaies: Cărămidarii de Jos
[20]
, Colţea (Bucarest)
[21]
, Băneasa (Bucarest)
[22]
, Străuleşti (Bucarest)
[23]
. Un
éclaircissement s’impose: ces grands quatre trésors ont été considérés,
par erreur, composés seulement d’aspres. Au moins pour le trésor de
Cărămidarii de Jos, dont la structure a été attentivement
analysée, il s’agit sûrement de paras. La confusion vient du manque
de différences significatives des deux dénominations; les différences
métrologiques peuvent être déroutantes en raison de l’état de conservation.
De retour à l’analyse de nos monnaies on peut observer (selon le catalogue)
que la dixième année du règne du sultan Mustafa III est remplacée par
l’an 80 de l’ Hégire (1180). Ce nouveau système de numérotage sera gardé
dans les ateliers d’Istanbul et du Caire jusqu’à la fin du règne de
Mustafa III. Depuis le début du règne d’Abdulhamid I on reprend le système
initial de numérotage pour les années du règne, jusqu’en 1200 de l’Hégire,
sur les monnaies venant de paraître les trois derniers chiffres de l’année,
c’est à dire 200, 201 et 203. Pendant le règne de Selim III le système
de numérotage des années du règne est courant. Dans
le trésor mis en discussion une grande partie des paras appartiennent
à Abdulhamid Ier. De même pour les monnaies frappées par
Mustafa III, on remarque l’existence de deux types de tuğra
[24]
:
-
type I, Abdul Hamid han bin Ahmad al-Muzaffer
Dai’ma, mais le mot “han” est placé a l’intérieur du tuğra (qui
n’est pas présent dans le trésor)
-
type II, similaire, mais le mot „ han” est
placé à gauche, où sur le type I est placé le nom du sultan (les monnaies
nos. 19 - 32).
-
De même pour les paras frappés par Selim
III, il y a toujours deux variantes de tuğra
[25]
. Dans le trésor nous avons la variante: Selim Han
bin Mustafa al Muzaffer Dai’ma, (type II, les monnaies nos.
35 - 40) Le
plus récente monnaie du trésor, qui donne la date post
quem, c’est un para frappé à Kostantiniye dans la 2ème
ou 3ème année du règne du sultan Mahmud II, c’est à dire
1809 – 1810. On suppose que le trésor a été caché après cette date,
dans les circonstances de la guerre russo – turque de 1806 – 1812. La
région de Buzău tout comme la Valachie du nord-est, était dans
cette période un couloir utilisé par les armées tsaristes. Plusieurs
trésors découverts dans les départements de Vrancea et Brăila,
dont ceux de Roşiori, dép. de Brăila
[26]
, Găvani, dép. de Brăila23, et Cârligele,
dép. de Vrancea24 en prouvent
cette hypothèse. À
la fin du XVIIIe siècle et au commencement du XIXe
siècle la circulation monétaire au sud des Carpathes était dominé par
les émissions monétaires ottomanes aussi bien que par les monnaies autrichiennes
et russes. Cette hiérarchie prouvée par les trésors monétaires est complétée
par les documents. De la sorte, vers 1823 le métropolitain de Valachie,
Grégoire, témoigne que le peintre d’église David de Braşov a laissé
dans un coffre chez Niţă Creţoiu plusieurs monnaies
[27]
. Vers 1822, une liste d’argent d’un marchand de Craiova
fait mention, des monnaies en circulation
[28]
. Les
documents font ressortir l’importance que les dénominations ottomanes
ont eu sur le marché monétaire de la Valachie. On ne connaît même pas
un seul trésor enterré entre 1750-1820 qui ne contienne une partie importante
des monnaies ottomanes. De la sorte, 13 des 24 trésors qui ont été analysés
sont composés seulement de monnaies turques: Iepureşti, dép. de
Giurgiu
[29]
, Băneasa (Bucarest), Odobeşti, dép. de
Dâmboviţa
[30]
, Dobra, dép. de Dâmboviţa
[31]
, Râmnicu Vâlcea
[32]
, Ciochina, dép. de Ialomiţa
[33]
, Româneşti, dép. de Prahova
[34]
, Găvani, dép. de Brăila, Tibăneşti,
dép. de Brăila
[35]
, Cârligele, dép. de Vrancea, Netezeşti, dép.
d’Ilfov
[36]
, Roşu (1931) dép.
d’Ilfov
[37]
. Les autres trésors sont composés pour la plupart
de monnaies ottomanes auxquelles s’ajoutent des émissions autrichiennes,
russes, ragusaines et polonaises: Colibaşi, dép. d’Ilfov
[38]
, Roşu (1966) dép. d’Ilfov, Mera, dép. de Vrancea
[39]
, Bucarest (Brezoianu), Văleni, dép. de Vrancea,
Câmpulung, dép. d’Argeş, Buda, dép. de Vâlcea
[40]
, Lişcoteanca, dép. de Brăila, Gratia, dép.
d’Ilfov, Străuleşti (Bucarest), Cărămidarii de Jos
(Bucarest). La
dépendance de plus en plus marquée par rapport à la Sublime Porte, à
qui s’ajoute la réforme du système monétaire ottoman de 1687 sont les
facteurs principaux qui ont déterminé la prépondérance des émissions
monétaires ottomanes en Valachie depuis le commencement du XVIIIe
siècle. Charles Claude de Peyssonel qui a voyagé dans les Provinces
Roumaines en 1758 – 1759 confirme les réalités du marché monétaire de
Moldavie et de Valachie
[41]
. Le commerce
de la Valachie étant dirigé vers le Sud, les émissions monétaires ottomanes
seront favorisées – Toutefois, de l’Empire pénètrent non seulement ses
dénominations mais aussi des monnaies de la zone centrale et de l’Ouest
de l’Europe. De Peyssonel nous dévoile une autre cause qui contribue
à la domination de la monnaie turque en Valachie: les ventes en détail
ont comme intermédiaire les émissions turques qui sont préférées aux
dénominations chrétiennes. De sorte que, la plus grande partie du total
des monnaies qui étaient en circulation en Valachie vers 1800 est constitué
par les émissions monétaires ottomanes (surtout des monnaies frappées
pour les sultans Mahmud Ier, Mustafa III, Abdulhamid Ier,
Selim III). Les
trésors découvert à Buzău (Obor) vient de s’ajouter aux découvertes
numismatiques qui offrent de nouveaux renseignements concernant la circulation
monétaire de l’époque. Le trésor s’intègre d’une manière générale, parmi
les trésors monétaires ordinaires de la fin du XVIIIe siècle
et du commencement du XIX siècle. Catalogue: POLOGNE
Alexandre Ier
(1501 – 1505) 1/2 gros 2-3. AR, á, 0,41 g, 15 mm; ß, 0,38 g, 15 mm Kostantiniye, Nuri Pere 578 4. AR, á, 0,26
g, 15 mm Misir, Nuri Pere 580 Mustafa III
(1757 – 1774) tuğra type I 5. AR, ä, 0,30, 15 mm année 2 = 4 IX 1758 – 24 VIII 1759 Islambol, Nuri Pere 639 6. AR, ä, 0,36, 15 mm année 3 = 25 VIII 1759 – 12 VIII 1760 Islambol, Nuri Pere 639 7. AR, á, 0,39, 15 mm année 7 = 12 VII 1763 – 30 VI 1764 Islambol, Nuri Pere 639 tuğra type II 8. AR, á, 0,38, 15 mm année 9 = 20 VI 1765 – 8 VI 1766 Islambol, Nuri Pere 639 9. AR, á, 0,33, 15 mm année 80 = 9 VI 1766 – 29 V 1767 Islambol, Nuri Pere 639 10. AR, ã, 0,30, 15 mm année 82 = 18 V 1768 – 6 V 1769 Islambol, Nuri Pere 639 11. AR, â, 0,32,15 mm Misir, Nuri Pere 643 (Frappé au temps de la rébellion d’Ali Bey 1769 – 1771) 12. AR, ß, 0,25,
15 mm année 85 = 16 IV 1771 – 3 IV 1772 Islambol, Nuri Pere 639 13. AR, ä, 0,30, 15 mm année 86 = 4 IV 1772 – 24 III 1773 Islambol, Nuri Pere 639 14. AR, ä, 0,24, 15 mm année 87 = 25 III 1773 – 13 III 1774 Misir, Nuri Pere 643 15. AR, â, 0,29, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 643 tuğra non-précisée 16-17. AR, â, 0,28,
15 mm; AR, ã, 0,27, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 643 18. AR, á, 0,20, 15 mm année illisible, Islambol Nuri Pere 639 Abdulhamid Ier
(1774 – 1789) tuğra type II 19. AR, á, 0,31, 15 mm année 1 = 21 I 1774 – 13 III 1774 Kostantiniye, Nuri Pere 681 20. AR, á, 0,19, 14,5 mm année 6 = 30 I 1778 – 18 I 1779 Misir, Nuri Pere 683 21. AR, á, 0,30, 15 mm année 7 = 19 I 1779 – 7 I 1780 Misir, Nuri Pere 683 22. AR, ã, 0,20, 15 mm année 8 = 8 I 1780 – 27 XII 1780 Misir, Nuri Pere 683 23-24. AR, á, 0,42,
15 mm; AR, â, 0,36, 15 mm année 9 = 28 XII 1780 – 16 XII 1781 Kostantiniye, Nuri Pere 681 25. AR, á, 0,30, 15 mm année 11 = 7 XII 1782 – 25 XI 1783 Misir ?, Nuri Pere 683 26. AR, á, 0,42, 15 mm année 13 = 14 XI 1784 – 3 XI 1785 Kostantiniye, Nuri Pere 681 27. AR, ã, 0,20, 15 mm année 201 = 24 X 1786 – 12 X 1787 Misir, Nuri Pere 683 28. AR, á, 0,32, 15 mm année illisible, Kostantiniye Nuri Pere 681 Av: ornement à droite 29. AR, à, 0,32, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 683 30. AR, ß, 0,31, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 683 31. AR, ä, 0,28, 15 mm année illisible, Kostantiniye Nuri Pere 681 32. AR, à, 0,25, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 683 tuğra non-précisée 33. AR, ä, 0,21, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 683 34. AR, á, 0,20, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 683 Selim III
(1789 – 1808) tuğra type II 35. AR, á, 0,24, 15 mm année 6 = 9 VIII 1793 – 28 VII 1794 Islambol, Nuri Pere 713 36. AR, á, 0,18, 14,5 mm année 7 = 29 VII 1794 – 17 VII 1795 Misir, Nuri Pere 717 37. AR, á, 0,30, 15 mm année 8 = 18 VII 1795 – 6 VII 1796 Islambol, Nuri Pere 713 38. AR, á, 0,29, 15 mm année illisible, Islambol Nuri Pere 713 39. AR, ã, 0,20,
14,5 mm année illisible, Islambol Nuri Pere 713 40. AR, â, 0,21, 15 mm année illisible, Misir Nuri Pere 717 Mahmud II
(1808 – 1839) 41. AR, á, 0,29, 14,5 mm année 3 = 6 II 1810 – 25 I 1811 Kostantiniye, Nuri Pere 807 Non-précisé para ou aspre XVIIe siècle 42. AR, 0,52, 15 mm Non-précisé Para Deuxième moitié du XVIIIe siècle 43. AR, 0,25, 15 mm NOTE
[1]
Pour l’identification des monnaies on a
utilisé les catalogues suivants: Nuri Pere, Osmanlilarda
madenî paralar, Istanbul, 1968; Jem Sultan, Coins of the Ottoman empire and Turkish Republic, Thousand Oaks, 1977
et Marian Gumowski, Handbuch
der polnischen numismatik, Graz, 1960.
[2]
Elena Isăcescu dans Creşterea colecţiilor, caiet selectiv
de informare, nr. 19, 1967, p. 45 – 69.
[3]
Maria Grigoruţă, Tezaurul monetar de la Cărămidarii
de Jos (sec. XVIII – XIX), dans Izvoare
arheologice bucureştene, 2, Bucarest, 1985, pp. 57 - 62.
Sommairement publié avec des erreurs en qui concerne les émetteurs
des monnaies déclarées au début illisibles se sont révélées datables
au moins d’après le souverain. Parmi celles-ci a été identifié un
gros polonais frappé par Sigismond III. Les autres 1372 monnaies sont
des paras ottomans frappés au XVIIIe siècle et au commencement
du XIXe siècle. Le trésor est conservé au Musée d’Histoire
et d’Art de la Ville de Bucarest. Les auteurs remercient Mme Steluţa Gramaticu et Mme Liliana Hanganu qui ont eu la
bienveillance de leur mettre à la disposition les monnaies en vue
de l’étude.
[4]
Il est conservé au Musée Departemental „Teohari
Antonescu” de Giurgiu. Les auteurs remercient M. Emil Păunescu
pour l’amabilité de leur mettre à la disposition le trésor qui contient
plusieurs monnaies polonaises de ½ gros et de 3 gros.
[5]
Aurică Smaranda, Ştefan Trâmbaciu,
Trei tezaure monetare din secolele
XV - XVII descoperite în zona oraşului Câmpulung - Muscel,
BSNR, 70 - 74, 1976 - 1980, 1981, pp. 342 - 346.
[6]
Ion Spiru, Tezaurul monetar feudal de la Ulmeni - Teleorman, BSNR, 67 - 69, 1973-1975,
1976, pp. 171 - 173.
[7]
Inédit. Nous tenons l’information de Ms
Valentin Drob, auquel on remercie pour sa bienveillance.
[8]
Il est conservé au Musée National d’ Histoire
de Roumanie.
[9]
Emil Persu, Două tezaure feudale descoperite în localităţile Verguleasa,
judeţul Olt şi Drăgăşani, judeţul Vâlcea,
Buridava, 1, 1972, p. 340 - 384.
[10]
Constanţa Ştirbu, Ana Maria Velter,
Emil Păunescu, Circulaţia
talerilor în secolele XVI - XVII, în Ţara Româneasca, problema
falsurilor (tezaurul de la Urziceni, jud. Ialomiţa), CN,
6, 1991, p. 162-182.
[11]
Il est conservé au Musée National d’ Histoire
de Roumanie.
[12]
Constanţa Ştirbu, Ana Maria Velter,
Tezaurul de la Pietrele,
Numismatica, 1, 1996.
[13]
Şerban Papacostea, Oltenia sub stăpânire austriacă,
1718 – 1739”, Bucarest, 1998, pag. 12
[14]
Mircea N. Popa, La circulation monétaire et l’ évolution des prix en Valachie (1774-1831),
Bucarest, 1978, pp. 217-293
[15]
Jem Sultan a réuni divers sigles trouvés
sur, les dénominations ottomanes du XVIIIe siècle, mais
le catalogue se contente seulement de leur présentation sans développer
la recherche.
[16]
Cf. Jem Sultan, p. 270
[17]
Tevfik Seno Arda, Sultan III. Mustafa dönemi Istanbul baskili gümüş 10 paralar üzerinde
bir inceleme, Türk nümismatik dernegi yayinlari, Bülten No. 14,
Istanbul 1985, pp. 20-25
[18]
Samuel Lachman, The initial letters on Ottoman coins of the eighteenth century, dans
The American Numismatic Society, Museum notes, 19, New York, 1974,
p. 203.
[19]
Jusqu’à présent on connaît seulement trois
études qui s’occupent des monnaies ottomanes du XVIIIe
siècle: Aurică Smaranda et Ştefan Trâmbaciu, Un tezaur din secolul al XVIII – lea descoperit Câmpulung, jud. Argeş,
BSNR, 77 – 79, (1983 – 1985), 1986, pp. 309 – 329; Corneliu Matache,
Un tezaur din vremea sultanului
Abdulhamid I descoperit la Ciochina, jud. Ialomiţa SCN, 12,
1998, pp. 185 – 189; Eugen Nicolae et Adrian Popescu, Descoperiri
monetare de la Dridu, jud. Ialomiţa, BSNR, 88– 89, (1994
– 1995), 1998, pp. 291 – 296.
[20]
Il est composé de: paras (1371 exemplaires),
aspres (1 exemplaire) et 1 / 2 groş (1 exemplaire), on
va le publier prochainement avec les détails nécessaires.
[21]
Maria Grigoruţă, op. cit., pp.
57 – 62.
[22]
H. Dj. Siruni et P. I. Panait, Tezaurul de la Gâşteşti şi unele
probleme privind circulaţia akcelei pe teritorul oraşului
Bucureşti şi în împrejurimi,
Bucureşti, Materiale de istorie şi muzeografie, 2, 1965, pp.184 – 204.
[23]
Il est conservé au Musée National d’ Histoire
de Roumanie.
[24]
Cf. Jem Sultan, p. 271.
[25]
Samuel Lachman, The silver coinage of Selim III, dans The Numismatic circular, 84,
no 3, 1976, pp. 96-97.
[26]
Ionel Cândea, Descoperiri în judeţul Brăila, Istros, 1, 1980, pp. 375
– 399. 23 Ibidem 24 Anton Paragină et Gheorghe Constantinescu,
Câteva descoperiri arheologice şi efectuate
în judeţul Vrancea, Vrancea, Studii şi comentarii, 8
– 10, 1991, pp. 163 – 175.
[27]
Nicolae Iorga, Studii, vol 8, p. 91.
[28]
ibidem,
vol. 7, p. 312
[29]
Elena Isăcescu dans Caiet selectiv
de informare asupra creşterii colecţiilor Bibliotecii Academiei
RPR, nr. 10, 1964, pp. 349 – 353.
[30]
Valentin Drob, Două tezaure monetare otomane de la sfârşitul scolului al XVIII
– lea descoperite în judeţul Dâmboviţa, CN, 7, 1996,
pp. 209 – 211.
[31]
Une fraction du trésor de Dobra se trouve
dans les collections du Musée National d’Histoire de Roumanie, publiée
par Paraschiva Stancu et George Trohani, Un
tezaur monetar de la sfârşitul secolului al XVIII – lea decoperit
în comuna Dobra, judeţul Dâmboviţa, CN, 3, 1980, pp.
117 – 120, le reste se trouve dans une collection privée, monnaies
publiées par Valentin Drob, op. cit., pp. 209 – 211.
[32]
Aurel Dumitraşcu, Un tezaur monetar din secolele XVII – XVIII
descoperit la Rm. Vâlcea, Buridava, Studii şi materiale,
2, pp. 101 – 106.
[33]
Corneliu Matache, op.cit., pp. 185 - 189
[34]
Le trésor est conservé dans les collections
du Musée Départemental d’Histoire et d’Archéologie Prahova. On détient
l’information de Mme Elisabeta Savu à qui nous adressons
nos remerciements.
[35]
Ionel Cândea, op. cit., pp. 375 - 399.
[36]
George Trohani et Done Şerbănescu,
Tezaurul monetar turcesc din
Netezi – Nuci, jud. Ilfov, CN, 1, 1978, pp. 83 - 85
[37]
Il est conservé au Musée National d’ Histoire
de Roumanie.
[38]
George Trohani et Done Şerbănescu,
Un tezaur monetar din secolele
XVIII – XIX descoperit la Colibaşi (jud. Ilfov), BSNR, 67
– 69, 1973 – 1975, 1976, pp. 181 – 186.
[39]
Le trésor est conservé au Musée National
d’Histoire de Roumanie.
[40]
Aurel Dumitraşcu et Mihai Emil Dumitraşcu,
Un tezaur monetar feudal descoperit
la Buda – Ocnele Mari judeţul Vâlcea, Sesiunea anuală
de comunicări ştiinţifice, Piteşti, noiembrie
1997.
[41]
Călători străini, IX, 1997,
p. 398. |